Evaluation des fonctions cogntitives et suivi neuropsychologique.
LES NEUROPSYCHOLOGUES DU DIAPASON: Virginie Sneessens , Morgane Delbruyère et Romina Morreale.
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Le bilan neuropsychologique est proposé afin de mieux cerner et comprendre certaines difficultés rencontrées par l’enfant/adolescent, telles que :
Ces difficultés peuvent entraver les activités de la vie quotidienne et/ou les apprentissages scolaires de l’enfant. Dans ce sens, le bilan débute toujours par un entretien complet, réalisé avec les parents, afin de mieux cerner la demande et de retracer l’histoire de l’enfant/adolescent, au niveau médical, familial et scolaire.
Les tests neuropsychologiques et/ou intellectuels permettent de dresser un profil cognitif de l’enfant et donc de mieux comprendre son fonctionnement, ses forces et ses faiblesses. Un rapport complet est remis aux parents et, à leur demande, aux intervenants encadrant l’enfant.
Si des difficultés sont objectivées dans le bilan, un soutien peut être proposé, au travers d’une prise en charge neuropsychologique. Le but du suivi est d’aider l’enfant à améliorer ses performances et à contourner/compenser ses difficultés cognitives, au travers d’exercices ludiques et scolaires. Ces exercices permettent de mettre le jeune en situation, de comprendre ses difficultés et d’élaborer progressivement de nouvelles stratégies et méthodes, en s’appuyant sur ses points forts.
Notons que chez l’adolescent, le suivi se centre généralement sur des conseils en méthode de travail, ciblant les difficultés rencontrées dans le cadre scolaire. Ce type d’approche peut être abordée en séance individuelle ou via des ateliers de groupe (informations complémentaires via ce lien).
Enfin, dans certains cas, le suivi peut se limiter à quelques séances du type psychoéducation, ayant pour but d’explique à l’enfant/adolescent son bilan, son fonctionnement avec ses points forts et faibles et des stratégies visant à atténuer l’impact de ses difficultés cognitives au quotidien
Le bilan neuropsychologique peut être proposé dans le cadre de plaintes cognitives (mémoire, attention, organisation,…) suite à un trouble neurologique (trauma crânien, AVC, épilepsie, …) ou psychique (dépression, burn-out) ou dans le cadre d’une suspicion de trouble déficitaire attentionnel.
Un suivi peut être envisagé si des difficultés sont mises en évidence. Le type de suivi sera déterminé selon l’étendue des déficits et la demande du patient. La prise en charge peut concerner la revalidation cognitive de certaines capacités, la mise en place d’outils palliatifs (aides externes) ou encore, des conseils pour vivre avec ses difficultés au quotidien. La durée du suivi est variable selon les objectifs définis au départ.
Le bilan s’inscrit dans une démarche diagnostique globale. Une évaluation neuropsychologique est proposée lorsque le patient et/ou son entourage rapporte des plaintes cognitives (changements comportementaux, oublis, troubles de la mémoire, …).
Le but du bilan est d’objectiver ou d’exclure des troubles cognitifs et d’amener ainsi des informations essentielles dans l’élaboration d’un diagnostic d’une éventuelle maladie neurodégénérative (par exemple la démence de type Alzheimer). Le bilan n’est donc jamais pratiqué de manière isolée : il reste soumis à l’avis du médecin spécialiste (neurologue, gériatre) et complémentaire à d’autres examens médicaux (tels qu’un avis neurologique, une IRM cérébrale, une scintigraphie cérébrale, un scanner cérébral, un examen neurologique). Un rapport complet est remis à la (aux) personne(s) compétente(s), généralement le médecin à l’origine de la demande.
Lorsqu’un diagnostic est posé, une prise en charge peut être proposée dans le cadre d’une démence débutante. Le but est d’entretenir les capacités préservées du patient et veiller ainsi à maintenir son autonomie à domicile le plus longtemps possible. Il s’agit également de conseiller et superviser les adaptations de l’environnement permettant de contourner les difficultés.
Dans ce cadre, les actes de la vie quotidienne qui posent problèmes sont ciblés (gestion de l’argent, organisation d’une liste d’achat, préparation d’un pilulier, aide à l’orientation dans l’espace, utiliser un agenda,…) et diverses stratégies sont utilisées pour permettre, dans la mesure du possible, de contourner les déficits mnésiques. Le patient se voit également proposer des exercices de stimulation cognitive visant à maintenir ses aptitudes préservées. Enfin, les proches qui aident les patients dans leur vie quotidienne sont également informés sur la maladie, son évolution et ses conséquences.